Radioscopie des Aides aux Projets Vacances
L'Agence a présenté le 16 octobre à Sarcelles, au siège de l'Agence, un bilan statistique inédit de ses Aides aux Projets Vacances
à l'ensemble de ses partenaires. Elle porte sur l'année 2012 et comprend de précieuses informations sur le profil des publics aidés (âge, origine géographique, statut social et professionnel, niveau de ressources), la typologie des séjours (période et durée des séjours, types d'hébergement, mode de transport...) ou encore les objectifs des projets et les types d'impacts constatés (renforcement des liens familiaux et sociaux, autonomie, santé/bien être...). Tour d'horizon des principaux enseignements de ce bilan statistique.
Chiffres clef en 2012 :
• 76 409 bénéficiaires des Aides aux Projets Vacances
, en progression
de + 4%
• 59 partenaires impliqués dans les Aides aux Projets Vacances
, dont 6 nouveaux en 2012
La première partie brosse un portrait détaillé des bénéficiaires, de leur origine géographique à leur niveau de ressources, en passant par leur âge ou encore leur statut social ou professionnel. C'est bilan très précis rendu possible grâce au traitement informatique des données tirés de l'outil Aides aux Projets Vacances Web, mis en place par l'Agence pour faciliter les demandes d'aides des partenaires.
Premier constat : les familles (60%) et les jeunes (24%) demeurent les publics les plus aidés de l'Agence. Les personnes en situation de handicap représentent quant à elles près de 18% des bénéficiaires. Viennent ensuite les adultes isolés, les enfants, les aidants et les seniors qui représentent à eux au total 15% des personnes soutenues. Concernant le profil, les personnes aidées sont plutôt des femmes (54%) et des enfants jusqu'à 15 ans, confirmant l'importance des familles monoparentales comme type de public aidé.
Deuxième constat : 82% des publics aidés résident en zone urbaine, dont 34,5% sur un territoire politique de la ville. Autre élément intéressant : 35% des publics aidés ne sont pas partis depuis au moins 10 ans ou jamais partis, 50% ne sont pas partis en vacances depuis au moins 4 ans. Des résultats qui confirment la vocation du programme à cibler des personnes jamais ou peu parties en vacances.
Troisième constat : le statut social et professionnel des bénéficiaires montre que l'Agence touche des publics précaires, dans une relation fractionnée avec l'emploi (intérim, CDD), avec des revenus modestes ou obligés d'avoir recours à d'autres aides sociales. A titre d'exemples, 36% des bénéficiaires sont sans emploi et 55% des vacanciers aidés émanent de foyers dont les ressources sont inférieures à 1000 € nets mensuels.
La deuxième partie est consacrée à la typologie des projets et des séjours. Elle donne un éclairage sur la période durant laquelle se déroulent les séjours (3 départs sur 4 ont lieu entre juillet et août), leur durée (5 à 7 jours), les destinations préférées (la mer à 53%), les types d'hébergement privilégiés (le camping à 28%, les villages de vacances/maisons familiales à 26%) ou encore les modes de transport utilisés (l'autocar à 40%, la voiture à 32%).
La troisième partie apporte des informations complémentaires sur le financement des projets vacances, montrant clairement le rôle central de l'Agence. La part de l'ANCV dans le financement des projets s'élève à 33% en moyenne. A noter également que l'autofinancement des bénéficiaires sous la forme d'une éparne arrive également en tête dans le financement des projets, avec l'aide de l'ANCV. Ce bilan met également en évidence le rôle des CAF, des communes, les organismes porteurs de projets et les Conseils généraux.
Enfin, la dernière partie souligne l'importance des réunions « d'après-séjours » (« Seuls 17% des projets n'occasionnent pas de bilan « après-séjours » entre les vacanciers et leurs porteurs de projets). Elle rappelle également les objectifs socio-éducatifs des séjours : l'accès aux vacances (cité dans 70% des cas jusqu'à 88% pour les familles), le bien être/l'épanouissement (47%) et le renforcement des liens familiaux (45% jusqu'à 72% pour les familles). Autre élément intéressant dévoilé par ce bilan : la préparation et la réalisation de projets de vacances constituent une thématique d'intervention sociale pertinente et complémentaire. Par ailleurs, dans plus de 20% des projets vacances, le renforcement de l'autonomie, des liens sociaux et familiaux apparaissent comme les impacts les plus souvent observés, tous publics confondus.
Le bilan complet est disponible auprès de Nicolas Randy, direction des politiques sociales de l'ANCV : 01.34.29.52.05 ou nrandy@ancv.fr
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