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Edito
Après quelques mois d'absence, la lettre Mission Sociale revient. Elle est l'outil que nous avons privilégié pour relayer nos actions communes et valoriser les projets innovants développés ensemble.
Elle contribue à conforter notre modèle social et solidaire unique que nous défendons depuis 30 ans.
L'année 2012 a été marquée par de bons résultats : le Chèque-Vacances continue de séduire de plus en plus de Français et nous permet de déployer plus massivement nos aides au profit des publics les plus vulnérables. En 2012, l'Agence aura soutenu plus d'un million de journées vacances.
L'année 2013 s'ouvre par la mise en oeuvre du Contrat d'objectifs et de performance signé avec l'Etat pour 2013-2016. Il définit 4 axes stratégiques prioritaires, avec des objectifs à atteindre et des indicateurs de résultat. Il renforce le rôle de l'ANCV pour réduire les inégalités face au non-départ en vacances grâce à son modèle solidaire au coeur de ces engagements.
Dès à présent, l'Agence se mobilise pour concevoir et imaginer un nouveau dispositif pour favoriser le départ en vacances des jeunes de 18-25 ans. Aujourd'hui, trois millions d'entre eux sont exclus des vacances. La jeunesse constitue une priorité du gouvernement actuel.
Bonne lecture
L'équipe éditoriale
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Sylvia Pinel, ministre du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme, a confié à Claudie Buisson, contrôleur général économique, une mission sur la réduction de la fracture touristique, fondée sur des expérimentations, un état des lieux des publics non partants et des aides ainsi que l'adaptation de l'offre.
L'interview de Claudie Buisson nous éclaire sur la méthode de travail et l'objectif de cette mission qui « vise à faire un état des lieux le plus complet possible sur les dispositifs existants en matière d'accès au tourisme, avec le dispositif des Chèques-Vacances par exemple ».
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Les jeunes sont la catégorie sociale qui souffre le plus des effets de la crise. Difficulté d'accès au logement et à l'emploi, fragilisation accrue, creusement des inégalités entre diplômés et non diplômés... Aujourd'hui, le taux de pauvreté des 18-24 ans atteint près de 23%, en forte progression (1). Au total, ce sont plus d'un million de jeunes qui sont désormais confrontés à une situation de grande précarité. 
